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travaux de création

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PICASSO  
L’ART ET LA VIE
L’ART EST-IL UNE EXCUSE EN OR POUR ÊTRE UN CON ?

 Semaine du 25-29/10/2021 à La Maison du Parc, Parc de la Bergère à Bobigny

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Pablo Picasso (1881 - 1973), choisi par la société occidentale patriarcale comme symbole de son excellence et de sa puissance toujours renouvelée à travers les âges.

 

Derrière l’image de génie et le masque du Minotaure, se cachait un macho dominateur et destructeur, homophobe, pédocriminel, au comportement minable et lâche en de nombreuses circonstances, violent et humiliant avec chacune des femmes qu’il a connues. Un vrai connard.

 

Qu’est-ce qu’une société qui choisit d’être représentée par et de se projeter dans une œuvre produite à ces conditions et par un être de si peu de qualités ? Jusqu’à quel point peut-on et doit-on séparer une œuvre de son auteur ou autrice ? Si, comme on peut le constater à cette occasion, une société dans son époque peut rester aveugle ou indifférente plus d’un siècle aux pires défauts et faillites de ses héros contemporains, comment ne pas nous interroger nous-mêmes et sur notre propre époque, sur la manière que nous avons de choisir nos représentations, sur ce que nous acceptons de ne pas voir ? Mesurer l’effet que nous fait désormais une aventure comme celle de Picasso, nous permet d’éprouver et de mieux comprendre que les temps ont changé, qu’une page immense de l’histoire est en train d’être tournée, que la société se trouve enfin bouleversée sur ses fondamentaux ? Étant donné cela, vous, génération qui s’apprête à prendre les commandes du destin collectif, que devez-vous et que voulez-vous faire ? et comment représenter cette volonté ? Quelle est, quelle sera l’esthétique de ce grand changement en cours que vous allez longtemps accompagner et pour le moins l’esthétique de votre relation singulière à ce changement ? 

 

Cette semaine de création vous propose de conduire votre propre réflexion sur ce sujet, exprimée, comme d’habitude, à travers des créations collectives libres exploitant et combinant tous les arts à votre convenance et ne respectant a priori aucune des frontières préétablies entre les disciplines, entre les choses de l’art et celles de la vie quotidienne.

du 20-24 septembre 2021.

 

Bon travail.

 semaine du  05-30/05/2021 au lycée des Calanques Marseille 

 semaine du  05-30/05/2021 au lycée des Calanques Marseille 

“Pour moi, il y a deux types de femmes : les déesses et les paillassons.” Pablo Picasso

 

Le petit film qui suit synthétise le grande travail d’enquête fait par Julie Beauzac, créatrice d’un podcast intitulé “Vénus s'épilait-elle la chatte ?", et ayant consacré en mai 2021 à Picasso un épisode très bien documenté, Picasso, séparer l’homme de l’artiste (voir ci-dessous).

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Minotaure et nu - Le viol, 1933

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Dora et le Minotaure, 1936

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Dora Maar

« Picasso l’humiliait quotidiennement, il la frappait et parfois jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. La série Femme qui pleure la présente sous les traits cubiques d’un visage déformé par la douleur et l’angoisse. » Julie Beauzac

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La Femme qui Pleure (portrait de Dora Maar), 1937, Tate Modern, Londres

Picasso avait 45 ans quand il se met en couple avec Marie-Thérèse Walter, lycéenne de 17 ans.

Marie-Thérèse Walter, Picasso devant un nu représentant Marie-Thérèse, Marie-Thérèse dessinée par Picasso

PODCAST à écouter : 

Picasso, séparer l’homme de l’artiste Vénus s’épilait-elle la chatte
00:00 / 1:12:51

Violent avec ses compagnes, lâche avec ses compagnons

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Picasso et Max Jacob

Lorsque le poète Max Jacob est déporté par les Allemands à Drancy, Picasso ne lève pas le petit doigt pour tenter de le sauver. Il est sollicité, mais refuse de faire quoi que ce soit. Max Jacob meurt à Drancy en 1944. La passivité de Pablo Picasso est inexplicable. Très violent avec ses compagnes, il se montre beaucoup plus prudent avec les Allemands. Pourtant Max Jacob s’était tant occupé de lui, il lui a appris le français à son arrivée à Paris, en 1901, l’a longtemps hébergé, nourri, aidé même à vendre ses premières toiles…

À un ami du poète venu plaider sa cause auprès de Picasso pour obtenir son aide et son intervention, Picasso répond : « Ce n'est pas la peine de faire quoi que ce soit. Max est un ange : il n'a pas besoin de nous pour s'envoler de sa prison ».

Max Jacob meurt dans le camp de Drancy le 5 mars 1944, quelques heures avant sa déportation à Auschwitz.

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